Non à l’austérité !
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Maintenons la pression sur le gouvernement Bayrou ou sur celui qui le remplacera.
Bayrou a annoncé faire voter la confiance au gouvernement le 8 septembre, dans le seul but de saboter l’appel au blocage de l’économie le 10 septembre. Même si son gouvernement saute le 8, celui qui lui succédera reprendra à coup sûr les mêmes mesures : faire payer les salarié.es, les malades et les privé.es d’emploi tout en préservant les plus riches. Ne nous laissons pas avoir par ces manoeuvres et maintenons la pression : tous et toutes dans la rue le 10 septembre.
Le budget Bayrou et ses impacts
La CGT décrypte les principaux points du budget Bayrou et leur impact sur nos vies.
Suppression de 3000 fonctionnaires : moins de professeur·es pour nos enfants [classes surchargées, éducation au rabais], moins d’infirmier·es et de personnel soignant, de personnels dans le SAMU, chez les pompiers, moins de juges, de procureurs, de greffiers,
Réduction des dépenses de santé, notamment pour les ALD (Affections Longue Durée telles les cancers, maladies cardio vasculaires…) : doublement de la franchise, déremboursement des médicament, augmentation des mutuelles,
Année blanche : gel des prestations sociales, retraites, augmentation des impôts, baisse des bourses et des APL de nos enfants ou de nos parents précaires,
Suppression de 2 jours fériés : sans augmentation de salaire évidemment et au bénéfice des actionnaires… [travailler plus pour gagner moins],
Aucun retour en arrière sur la retraite et la perte des droits au chômage : si vous êtes un jour au chômage, vous ne toucherez que la moitié de votre salaire…
Mais il n’y a pas de fatalité, nous pouvons agir !
Ce projet de budget s’en prend aux salarié.es et aux plus fragiles en les culpabilisant, au profit des plus riches qui ne sont absolument pas mis à contribution. Il s’en prend aux aspects essentiels de nos vies comme le pouvoir d’achat, la santé, l’éducation des enfants, la retraite et les assurances contre les accidents de la vie (chômage, maladies longue durée, etc…).
Rappelons que les 500 familles les plus riches possèdent 1500 milliards d’euros (42% du PIB), que leur fortune a triplé depuis 2015 et que 211 milliards d’euros sont versés sans contrepartie aux entreprises et sans effet sur l’emploi.
Chez Airbus et chez ses sous-traitants, notre mécontentement peut exercer une réelle pression. Il est temps de nous organiser pour stopper le grignotage continu de nos conquis sociaux et en gagner de nouveaux (semaine de 32 heures, salaires, retraite à 60 ans…). Nous avons essayé le “dialogue social”, cela ne fonctionne pas : loin d’avoir gagné de nouveaux droits, le statut social de l’entreprise est en recul constant depuis des années (LEAD, Reload, redistribution des bénéfices de plus en plus favorable aux actionnaires, politique salariale injuste au regard des dividendes versés aux actionnaires, conditions de travail, etc,…).
La CGT appelle les salarié.es d’Airbus et sous-traitant.es, syndiqué.es ou non, à se mettre en grève sur la durée de leur choix et jusqu’à la vacation complète.
Rappel sur le droit de grève et comment se déclarer en grève.
Rendez-vous le mercredi 10 septembre à 8h pour un rassemblement convivial et revendicatif à l’entrée Louis Bréguet, rond-point de l’aéronautique à Colomiers.
Puis manifestation à Toulouse : rendez-vous 14h30 à Jean Jaurès !
